Le vent tourne encore... du mauvais bord

Je viens tout juste de relire mon dernier message et ça m'a fait sourire.

La vie est drôlement faite. Ce que je vivais il y a un mois n'a rien à voir avec ce que je vis actuellement. La seule chose qui ne change pas et qui s'intensifie depuis les derniers jours est mon travail que je commence à détester... pour ne pas dire certaines personnes que je côtoie.

La paix que je croyais retrouver en m'inscrivant à une séance de 10 jours de méditation n'aura pas lieu. Pour une première fois dans ma vie, mon état de santé m'empêchera de vivre une expérience qui, en y repensant aujourd'hui, m'aurait sûrement aider à gérer le stress que je vis actuellement.

À bien y penser, je vis encore sensiblement les mêmes choses qu'il y a quelques semaines. En effet, je dois dire que j'ai retourné ma candidature pour un nouveau poste offert auprès de l'employeur pour lequel j'ai passé une entrevue en mars dernier. Je ne mise pas du toutes mes énergies sur ce poste, mais j'ose espérer avoir au moins un appel. J'aurais aussi essayé d'user de mes contacts alors on verra la suite puisque l'affichage du poste devrait se terminer demain.

Mon travail actuellement me ramène à des sentiments que j'ai longtemps ressenti, mais je n'aime pas du tout le feeling que ça me donne de revivre tout ça. J'ai parfois peur de ne pas m'en sortir cette fois-ci.

Mais comme toujours, je continue et je suis curieuse de lire le prochain message que j'afficherai ici.

Toujours en quête

J'ai cru que ça y était, que ma situation point de vue emploi allait changer et que j'allais justement retourner dans un endroit que j'ai adoré.

L'entrevue a duré longtemps et les gens qui y assistaient semblaient aimé mes réponses. On m'a ensuite laissé croire que j'avais toutes les chances de mon côté et que j'allais avoir des nouvelles rapidement. On a quand même eu la gentillesse de me redonner des nouvelles, mais cette fois-ci, tout semblait plus complexe.

Un mois tout entier aura passé entre le moment de l'entrevue et l'appel que j'ai fait pour avoir enfin une réponse. On m'a informé qu'on venait tout juste de m'envoyer une lettre pour me signifier simplement que ma candidature n'avait pas été retenue. En fait, on se questionnait maintenant à savoir si on n'allait pas engager un avocat... rien à voir avec le profil indiqué sur l'offre d'emploi pour laquelle j'avais appliqué.

Heureusement, je m'étais préparé mentalement à cette réponse et l'impact fut moindre du fait qu'on n'avait pas choisi quelqu'un d'autre.

Par contre, cette opportunité a fait rejaillir à moi ces fameux questionnements.

Cette fois-ci, je semble moi empressée par le temps et les choses ont fait en sorte que j'ai entrepris un cheminement avec quelqu'un qui m'a côtoyé parfois de très près, mais aussi de très loin, dans toutes ces situations de ma vie où j'ai eu des choix très difficiles à faire.

En plus de me proposer un exercice à faire, on m'a suggéré de me trouver un exutoire, complètement à l'opposé de qui je suis, pour canaliser cette énergie, mais surtout, pour arrêter ces questionnements. Yoga, tai-chi et méditation ont été les techniques brièvement abordées.

Le yoga m'attire plus ou moins. J'ai suivi un session de Tai-Chi lors de ma dernière session de Cégep et l'exigence du prof n'avait rien à voir avec la détente.

La méditation est cependant quelque chose qui m'attire depuis un bon bout de temps.

Cette personne m'a parlé de sa propre expérience lors d'une session de 10 jours de Vipassanna. On m'a résumé ce qu'il en était et son objectif.

Il y a de ces moments dans la vie où tout arrive à bon point.

Je suis retournée à la maison et j'ai fait quelques recherches.

Le lendemain, je devais planifier mes vacances au bureau et sachant que mon conjoint débute à peine un nouvel emploi et qu'il n'a pas droit à des vacances cet été, j'ai plongé et je me suis inscrite à une session.

Je sais que même si j'avais un travail idéal, je ne serais pas en paix.

Les dernières années m'ont blessées au plus profond de moi.

Il y a deux ans, je soignais ces blessures.

L'année dernière en fut une de cicatrisation.

Je suis maintenant à en accepter les traces...